Elucubrations d'été

Publié le par madau

Les vacances? non pas vraîment. Avez-vous remarqué que certains blogs s'éssoufflent. Envie peut-être de quitter les claviers et les écrans pour se parler vraîment de vive voix. Envie peut-être de quitter nos familles illusoires pour retrouver nos vraies familles. Oui ces familles où le point commun le plus sûr est l'ancètre des photos du temps jadis. Parce que finalement le cousin qui vote à droite, la cousine qui s'en fout, l'oncle qui bougonne devant sa télé, qui fait des commentaires sur tout mais ne dit pas le fond de sa pensée, la cousine de Bretagne, parcequ'elle a épousé un breton et qui ne sait plus que dans sa région natale on était maquisard, la vieille tante qui a trimé toute sa vie dignement pour vivre dignement et qui finalement n'a pas l'air si vieille avec sa dignité à n'en plus finir et sa retraite de pauvre elle qui a des airs d'aristo mais qui vote pour le député de gauche. Finalement, finalement, on ne choisit pas sa famille mais si c'était à refaire c'est bien celle-là que l'on choisirait dans un coin perdu qui ne sera jamais classé au patrimoine culturel mais qui aurait dû être classé au patrimoine humain. Rosa, Louise, Marie, va savoir...

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M
Merci Fabrice-renard-rouge. Au moment où je ne voyais plus l'intérêt de bloguer dans le désert, ton message arrive. Ainsi rien ne se perd de nos coups de coeur, de nos coups de gueule, de nos envies de rêve et d'espoir. D'accord pour ton poème en partage. Entre pluie, vent, soleil, orages, les mots sont là. M
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S
Merci. J’ai lu, relu, respiré. Un jour sans doute à haute voix pour d’autres, avec d’autres. Tu peux lire mes coups de colère sur le blog cocodecauderan qui a bellaciao dans ses blogamis.MadauJe te remercie pour ton message sympa sur le site de Bellaciao, en février dernier, où j’interviens régulièrement sous le pseudonyme du Renard Rouge, j’ai vu que sur ton site le lien vers le site du temps des cerises y était, je constate que nous avons des amis communs.Si tu veux mettre ce poème sur ton site tu as mon autorisation.Salut fraternel.Fabrice Voici un texte paru dans 89 poètes pour 89MiettesMiettes de l’astre au sein des jeunes filles,l’homme perdra la vue s’il fixe mille soleils assemblés.Écarquille tes yeux en couilles d’hirondelles,l’ivresse c’était hierà chaque coin de rue un demain disparaît,tombe dans la folie, oublie ton amnésie,ou alors gagne ton rêveà la sueur de tes songes.Tison de tendre solitudeest une drogue de sang brûlé,un poison périmé.Romps la ride sur ton front.Casse le soupir enfant de tes silences.Verse le rire armé de l’amour des fleurs de soie,distille le dogme d’infidélitédans l’organe du mouvement.Nul n’a le droit de se laisser prendre au piège.Bronze le sel au vent de liberté.Éclabousse les miragesde tes doigts d’écume d’offrandeaux dunes des jouvencelles.Lance les pièces du roulement à billessur l’exocet du crépuscule humain.Fronde le blancet les sept couleurs de la lumière.Zéro,oui revendique ta part au groin des militaires.Répare les épaves des trottoirs éventrés,par la boue des sales petits boulots.Relève les naufragés des Titanics d’aujourd’hui,ils sont,l’horizon à franchir tous ensembleet les mainsqui germent une paix tapageuse,le lit de nos enfantsqui ne baissent pas les bras.Ça fraternise un max !Et Darwich est heureux,la craie est toujours douce aux caresses,du cercle de vie,que l’on trace aux tableaux du demain.Fabrice Selingant
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